Mawlamyine


Jeudi 9 Février

 

Après trois contrôles de papiers et un arrêt sur une aire d’autoroute (chelou !), nous voilà sur le trottoir près de la frontière à attendre que le poste de contrôle ouvre. Il est 4h30 du matin !… On n’est pas mécontent d’avoir notre pote "Youssouf" avec nous.

Une heure plus tard, nous passons la frontière avec l'aide de Youssouf (Et oui, ici, rien n’est traduit !). On échange notre argent dans la rue et nous partons tous les trois en voiture (Coup de bol, Youssouf va au même endroit que nous !)

On y arrive 2h30 après… Quelle épopée !

Après une petite sieste duement méritée, nous partons découvrir le Myanmar !

Précédemment, sur la route, nous avons vu de superbes plaines rouges, embrumées...

 

Le Myanmar ne ressemble pas aux autres pays d’Asie du Sud-Est. Les Birmans sont plutôt accueillants... Les hommes portent des longis (sortent de grandes jupes). Ils mâchent constamment  du bétel (noix d'arec) qui a pour effet de les faire cracher tout rouge et qui, malheureusement,  provoque un déchaussement des dents.

 En fin d’après-midi, nous montons sur la colline où il y a un temple (comme toutes les autres collines, d'ailleurs !). Le temple n’est que dorure… La vue est splendide !

 

Pour la petite histoire, Clément a marché dans une merde de chien et… temple oblige, il était donc... pieds nus !


Vendredi 10 Février

 

Au petit dèj’,  le gérant de l’auberge nous fait de la pub pour un stage de méditation selon Bouddha !... Puis, nous louons un scooter...Et nous allons voir le fameux, le seul, l’unique : le plus grand Bouddha couché du monde ! Oui monsieur !

Il mesure 180 mètres de long sur 4 étages ! Et comme si ce n’était pas suffisant, de l'autre côté de la rue, un deuxième Bouddha identique est en construction ! L’intérieur n’est que béton, mais on peut acheter des plaques en céramique  pour financer la construction du second Bouddha.

 

Ce tour en scooter nous permet de voir  la campagne birmane qui ressemble un  peu au Cambodge. Dès que l’on sort des villes, l’anglais se fait rare… Du coup, pour manger, c’est folklorique !

 

Nous repassons à l’auberge prendre des infos  et se reposer quelques instants… Nous nous réveillons 4h plus tard… Raté !


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